Les formations inter

Les formations INTER sont organisées dans les locaux du Gefers pour des inscriptions individuelles

Éthique et management

Dans les institutions de soins, on entend aujourd’hui à la fois une demande de sens en général, et une demande de qualité des soins en particulier. C’est un véritable appel au sens, au respect, à la reconnaissance individuelle et professionnelle, et l’éthique du soin et des soins, l’éthique clinique, la bioéthique en général constituent un premier niveau de réponse. Essentiel, indispensable mais insuffisant, car, après tout, le travail et le soin sont toujours « en situation ». L’éthique organisationnelle cherche précisément à contextualiser l’exercice des soins de qualité. Elle a une vocation pratique : elle cherche à instaurer et à entretenir une forme de « vie bonne » dans le cadre d’un service, d’une entreprise, d’une organisation en général. Elle prend en compte les techniques de management, les styles de leadership, les politiques institutionnelles, le climat éthique des organisations de soins, hospitalières et autres. À ce niveau organisationnel, le professionnel trouve une position nouvelle : comme le patient, il a droit, pour lui-même, à une organisation juste, motivante, reconnaissante, légitimement exigeante.

Éthique et pédagogie

En situation d'éducation et de formation, l'éthique individuelle, du bon vouloir et des valeurs personnelles doit nécessairement s’imbriquer dans le réseau de l’institution et de toutes ses « parties prenantes » : autorités, collègues, étudiants et élèves, partenaires de stages, etc. Ici comme dans d’autres domaines, il est temps d’installer une « éthique organisationnelle » capable de comprendre, d’évaluer et de nourrir les pratiques pédagogiques innovantes, adaptées aux publics d’aujourd’hui. Dans ce contexte, quelle éthique va-t-on, ensemble, reconnaître pertinente, respecter et enseigner ? Selon quelles méthodes ? Bien au-delà des indications prévues par le référentiel de formation, c’est l’ensemble des dispositifs pédagogiques qui est concerné par cette éthique de la complexité. Comment identifier les questions éthiques dans les situations courantes dans le décours de la formation, et comment le faire en situations aiguës – par exemple en retour de stages, ou en situation de faute ou d'erreur ? Ou d'orientation individuelle inadéquate ? Comment arbitrer les conflits (individuels ou collectifs) de valeurs ?

Les formations intra

Les formations INTRA se déroulent au sein de votre structure ou dans votre région dans le cadre d'un regroupement d'établissements pour les groupes que vous constituez

Thème :
Public
  • Tous
  • Équipe médicale (21)
  • Équipe pluridisciplinaire (21)
  • Équipe dirigeante (12)
  • Équipe formateurs (9)
Public :
Thématique
  • Tous
  • Pratiques des soins (14)
  • Organisation et management (7)
  • Pratique des soins à domicile (7)
  • Pédagogie (6)
  • Rééducation (5)

La posture éthique en pédagogie dans le domaine des soins

Si la formation des étudiants est organisée et encadrée par un programme formel qui en prescrit les modalités, ce qui donnera vie à ce programme c’est le projet pédagogique et la tonalité particulière qui lui sera donnée par l’équipe de direction et de cadres formateurs. Un tel projet relève du travail de la pensée, travail par lequel une équipe chemine non vers la seule acquisition d’un langage commun qui se révèle souvent superficiel et source d’incompréhension voire de tension, mais bien vers une compréhension commune, compréhension affinée et subtile reflétant, de ce fait, la conviction des membres de l’équipe pédagogique et l’orientation qu’ensemble ils veulent donner à leur action. Une telle conviction s’élabore et s’affine dans une perspective critique pour ne pas se limiter à l’énoncé de quelques certitudes. Cette compréhension commune avec la conviction critique qu’elle contient servent ainsi de socle au projet pédagogique et à la déclinaison opérationnelle de son programme autant qu’à la réflexion sur les manières d’être et de faire de chacun face aux différentes situations rencontrées.

De ceci, découle une éthique de la formation. Nous entendons ici le terme « éthique » au sens de « manière d’être au monde dans une visée du bien» et, dès lors, d’envisager les relations aux autres. L’éthique est ainsi fondée sur la réflexion, tant personnelle que de groupe, la délibération ainsi que la décision. Dans la relation pédagogique, il s’agit par là de combiner ce qui peut sembler parfois inconciliable et à tout le moins complexe : favoriser l’autonomie de la pensée des étudiants et accueillir la singularité de chacun tout en faisant preuve d’autorité, ce qui équivaut à être capable de dire et d’argumenter ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, à la fois dans un contexte relationnel donné mais également dans la perspective de l’exercice d’un métier.

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Éthique organisationnelle et qualité des pratiques soignantes

Dans les institutions de soins, on entend aujourd’hui une double demande partagée par tous : une demande de sens en général, et une demande de qualité des soins en particulier. C’est que notre société est hantée par l’économie de « pur » marché, les problèmes de l’économie publique, la mondialisation, la massification, la rationalisation, etc., et une telle société, si elle reste humaine, ne peut manquer d’en appeler au sens, au respect, à la reconnaissance individuelle.

A cet appel, les nombreux travaux consacrés à l’éthique du soin et des soins, à l’éthique clinique, à la bioéthique en général constituent un premier niveau de réponse, extrêmement important. Nécessaire, indispensable mais insuffisant. Peut-être même trompeur si l’on en reste là, car, après tout, le travail et le soin sont toujours « en situation ». La bonne volonté et le désir de bien faire s’exercent toujours en un lieu, quelque part, au sein d’un contexte, dans le cadre d’une organisation. Et ce « contexte » détermine peu ou prou le « texte ». Les circonstances conditionnent et caractérisent l’action. Il est donc urgent de développer une éthique organisationnelle des soins de santé, sans laquelle on risque de tomber dans un idéalisme de mauvais aloi, où chacun fait le « bien », naturellement, sans organisation, sans coût, sans budget, sans contraintes financières ou matérielles. Une éthique vaporeuse autrement dit…

Précisément, l’éthique organisationnelle cherche à contextualiser et à déterminer les conditions de l’exercice des soins de qualité. Elle prétend ramener sur le sol de la réalité concrète et ambivalente le désir réel de bien faire, l’idéal soignant. Un soin idéalisé est un soin mal vécu, mal offert, mal réalisé. Il s’agit d’à la fois tenir l’idéal, le possible et le réel. Autrement dit de travailler au changement, au progrès, à l’amélioration.

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Éthique organisationnelle et qualité des pratiques soignantes

Dans les institutions de soins, on entend aujourd’hui une double demande partagée par tous : une demande de sens en général, et une demande de qualité des soins en particulier. C’est que notre société est hantée par l’économie de « pur » marché, les problèmes de l’économie publique, la mondialisation, la massification, la rationalisation, etc., et une telle société, si elle reste humaine, ne peut manquer d’en appeler au sens, au respect, à la reconnaissance individuelle.

A cet appel, les nombreux travaux consacrés à l’éthique du soin et des soins, à l’éthique clinique, à la bioéthique en général constituent un premier niveau de réponse, extrêmement important. Nécessaire, indispensable mais insuffisant. Peut-­‐être même trompeur si l’on en reste là, car, après tout, le travail et le soin sont toujours « en situation ». La bonne volonté et le désir de bien faire s’exercent toujours en un lieu, quelque part, au sein d’un contexte, dans le cadre d’une organisation. Et ce « contexte » détermine peu ou prou le « texte ». Les circonstances conditionnent et caractérisent l’action. Il est donc urgent de développer une éthique organisationnelle des soins de santé, sans laquelle on risque de tomber dans un idéalisme de mauvais aloi, où chacun fait le « bien », naturellement, sans organisation, sans coût, sans budget, sans contraintes financières ou matérielles. Une éthique vaporeuse autrement dit…

Précisément, l’éthique organisationnelle cherche à contextualiser et à déterminer les conditions de l’exercice des soins de qualité. Elle prétend ramener sur le sol de la réalité concrète et ambivalente le désir réel de bien faire, l’idéal soignant. Un soin idéalisé est un soin mal vécu, mal offert, mal réalisé. Il s’agit d’à la fois tenir l’idéal, le possible et le réel. Autrement dit de travailler au changement, au progrès, à l’amélioration.

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