Les formations intra

Les formations INTRA se déroulent au sein de votre structure ou dans votre région dans le cadre d'un regroupement d'établissements pour les groupes que vous constituez

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Éthique organisationnelle et qualité des pratiques soignantes

Dans les institutions de soins, on entend aujourd’hui une double demande partagée par tous : une demande de sens en général, et une demande de qualité des soins en particulier. C’est que notre société est hantée par l’économie de « pur » marché, les problèmes de l’économie publique, la mondialisation, la massification, la rationalisation, etc., et une telle société, si elle reste humaine, ne peut manquer d’en appeler au sens, au respect, à la reconnaissance individuelle.

A cet appel, les nombreux travaux consacrés à l’éthique du soin et des soins, à l’éthique clinique, à la bioéthique en général constituent un premier niveau de réponse, extrêmement important. Nécessaire, indispensable mais insuffisant. Peut-être même trompeur si l’on en reste là, car, après tout, le travail et le soin sont toujours « en situation ». La bonne volonté et le désir de bien faire s’exercent toujours en un lieu, quelque part, au sein d’un contexte, dans le cadre d’une organisation. Et ce « contexte » détermine peu ou prou le « texte ». Les circonstances conditionnent et caractérisent l’action. Il est donc urgent de développer une éthique organisationnelle des soins de santé, sans laquelle on risque de tomber dans un idéalisme de mauvais aloi, où chacun fait le « bien », naturellement, sans organisation, sans coût, sans budget, sans contraintes financières ou matérielles. Une éthique vaporeuse autrement dit…

Précisément, l’éthique organisationnelle cherche à contextualiser et à déterminer les conditions de l’exercice des soins de qualité. Elle prétend ramener sur le sol de la réalité concrète et ambivalente le désir réel de bien faire, l’idéal soignant. Un soin idéalisé est un soin mal vécu, mal offert, mal réalisé. Il s’agit d’à la fois tenir l’idéal, le possible et le réel. Autrement dit de travailler au changement, au progrès, à l’amélioration.

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La posture éthique en pédagogie dans le domaine des soins

Si la formation des étudiants est organisée et encadrée par un programme formel qui en prescrit les modalités, ce qui donnera vie à ce programme c’est le projet pédagogique et la tonalité particulière qui lui sera donnée par l’équipe de direction et de cadres formateurs. Un tel projet relève du travail de la pensée, travail par lequel une équipe chemine non vers la seule acquisition d’un langage commun qui se révèle souvent superficiel et source d’incompréhension voire de tension, mais bien vers une compréhension commune, compréhension affinée et subtile reflétant, de ce fait, la conviction des membres de l’équipe pédagogique et l’orientation qu’ensemble ils veulent donner à leur action. Une telle conviction s’élabore et s’affine dans une perspective critique pour ne pas se limiter à l’énoncé de quelques certitudes. Cette compréhension commune avec la conviction critique qu’elle contient servent ainsi de socle au projet pédagogique et à la déclinaison opérationnelle de son programme autant qu’à la réflexion sur les manières d’être et de faire de chacun face aux différentes situations rencontrées.

De ceci, découle une éthique de la formation. Nous entendons ici le terme « éthique » au sens de « manière d’être au monde dans une visée du bien» et, dès lors, d’envisager les relations aux autres. L’éthique est ainsi fondée sur la réflexion, tant personnelle que de groupe, la délibération ainsi que la décision. Dans la relation pédagogique, il s’agit par là de combiner ce qui peut sembler parfois inconciliable et à tout le moins complexe : favoriser l’autonomie de la pensée des étudiants et accueillir la singularité de chacun tout en faisant preuve d’autorité, ce qui équivaut à être capable de dire et d’argumenter ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, à la fois dans un contexte relationnel donné mais également dans la perspective de l’exercice d’un métier.

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Éthique organisationnelle et qualité des pratiques soignantes

Dans les institutions de soins, on entend aujourd’hui une double demande partagée par tous : une demande de sens en général, et une demande de qualité des soins en particulier. C’est que notre société est hantée par l’économie de « pur » marché, les problèmes de l’économie publique, la mondialisation, la massification, la rationalisation, etc., et une telle société, si elle reste humaine, ne peut manquer d’en appeler au sens, au respect, à la reconnaissance individuelle.

A cet appel, les nombreux travaux consacrés à l’éthique du soin et des soins, à l’éthique clinique, à la bioéthique en général constituent un premier niveau de réponse, extrêmement important. Nécessaire, indispensable mais insuffisant. Peut-­‐être même trompeur si l’on en reste là, car, après tout, le travail et le soin sont toujours « en situation ». La bonne volonté et le désir de bien faire s’exercent toujours en un lieu, quelque part, au sein d’un contexte, dans le cadre d’une organisation. Et ce « contexte » détermine peu ou prou le « texte ». Les circonstances conditionnent et caractérisent l’action. Il est donc urgent de développer une éthique organisationnelle des soins de santé, sans laquelle on risque de tomber dans un idéalisme de mauvais aloi, où chacun fait le « bien », naturellement, sans organisation, sans coût, sans budget, sans contraintes financières ou matérielles. Une éthique vaporeuse autrement dit…

Précisément, l’éthique organisationnelle cherche à contextualiser et à déterminer les conditions de l’exercice des soins de qualité. Elle prétend ramener sur le sol de la réalité concrète et ambivalente le désir réel de bien faire, l’idéal soignant. Un soin idéalisé est un soin mal vécu, mal offert, mal réalisé. Il s’agit d’à la fois tenir l’idéal, le possible et le réel. Autrement dit de travailler au changement, au progrès, à l’amélioration.

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