Les professionnels de santé, les formateurs, les tuteurs et les cadres sont régulièrement confrontés, dans leur activité quotidienne, à des situations complexes mettant en jeu des dilemmes éthiques : tensions entre prescriptions institutionnelles et réalités du terrain, conflits de valeurs, arbitrages difficiles dans la relation pédagogique ou de soin, décisions prises dans l’incertitude …

Cette formation propose de mobiliser l’analyse des pratiques professionnelles comme levier de compréhension et d’élaboration éthique, en s’appuyant sur des dispositifs éprouvés issus du champ de la formation en santé. L’objectif n’est pas d’apporter des réponses normatives, mais de permettre aux participants de mieux comprendre ce qui se joue dans l’activité, d’identifier les enjeux éthiques sous-jacents et de construire collectivement des pistes d’action ajustées aux situations rencontrées.

À partir de situations concrètes apportées par les participants, la formation alterne apports conceptuels et mises en pratique de dispositifs d’analyse des pratiques tels que le GEAPS (Groupe d’Entraînement à l’Analyse des Pratiques en Santé) ou encore l’instruction au sosie. Ces outils permettent de travailler finement l’activité réelle, les choix effectués, les compromis opérés, ainsi que les valeurs mobilisées par les acteurs.

La préoccupation éthique en tant que visée du bon dans les rapports humains conduit à identifier au sein des établissements de formation tout ce qui serait propice à un climat d’apaisement.

Les conditions sereines et en confiance favorisent le bien-être des apprenants et donc leur progression et leur réussite.

Si personne n’est réductible à ses caractéristiques, la prise en compte des limitations ou de certaines difficultés des apprenants nécessite une réflexion en équipe afin d’identifier un juste positionnement en vue d’un accompagnement pédagogique pertinent.

L’évaluation des apprenants comporte, outre ses aspects réglementaires et techniques, une dimension éthique qui conduit à interroger le sens des pratiques et les valeurs qui l’animent.

Si la sélection des candidats à l’entrée en formation repose sur différentes règles formelles, l’entretien, quant à lui, repose sur des repères éthiques pensés et évalués en équipe.

Les difficultés rencontrées dans la relation avec certains apprenants imposent un travail de réflexion éthique en équipe permettant un juste positionnement entre approche pédagogique et posture institutionnelle, souplesse et fermeté, encadrement et cadrage.

Le but de cette formation est celui de réfléchir et de se donner des repères concrets en vue d’accompagner les parcours de formation en tenant compte des évolutions générationnelles.

Le recours aux pédagogies ludiques ainsi qu’à la simulation fait appel tant à une compétence particulière sur le plan des moyens utilisés qu’à une réflexion et vigilance éthiques afin de se montrer pertinent dans ce qui est mis en œuvre.

Le rapport au corps dans la formation initiale des différents soignants est parfois sous-estimé. Et pourtant, en cherchant à clarifier la relation au corps, de larges pans du questionnement éthique affleurent soudainement.

Cette formation s’adresse aux formateurs qui souhaitent solliciter le plaisir et la créativité dans les situations pédagogiques en recherchant des options réalistes et innovantes.

L’échange d’expériences et la discussion à l’occasion des retours de stages comportent une dimension éthique qui conduit à interroger tant le sens de la pratique soignante que la considération pour l’humain et les valeurs qui l’animent.

Si la formation des apprenants est organisée à partir d’un programme formel qui en prescrit les modalités, ce qui donnera vie et permettra d’enchanter ou de réenchanter ce programme c’est le projet pédagogique et la valeur humaine ajoutée que l’équipe cherchera à lui insuffler.

L’adolescence peut se définir comme une zone de turbulences, une période de transition et de croissance, de développement possiblement associé à une crise, à un ressenti d’effondrement mais aussi à une promesse de changements positifs et de perspectives. Ce temps de vulnérabilité et de vive sensibilité active la saison des attentes pour l’adolescent et le temps des inquiétudes pour les parents.

Les enfants confiés à l‘Aide Sociale à l’Enfance ont des parcours de vie plus ou moins complexes jalonnés de peu ou pas de réponses à leurs besoins, de ruptures, de deuils et de liens d’attachement souvent désorganisés. De fait, la séparation d’avec des parents vulnérables et/ou défaillants marque une fragilité en soi et un traumatisme de vie. Ces parcours de vie chaotiques et maltraités nécessitent une spécificité dans le prendre soin de ces enfants et dans la complexité de leur situation.

Les Troubles musculo-squelettiques (TMS) représente une problématique majeure dans de nombreux secteurs professionnels. Ils regroupent un ensemble de pathologies qui affectent aussi bien les muscles, les articulations, les tendons, les nerfs et d’autres structures de soutien du corps. La prévention s’avère être une nécessité dans une approche individuelle, collective mais aussi en considérant l’environnement de travail.

Le secteur de la rééducation-réadaptation se présente comme un contexte privilégié pour les questions d’éthique clinique car le cours de la vie humaine y est parfois profondément modifié et parce que la pratique professionnelle est enrichie du bouquet de ressources que constitue la pluridisciplinarité.

Les services de réanimation sont un espace de crise où se projette avec violence tout l’irrationnel des familles dont l’exigence idéalisée est à la mesure de leur désarroi.

La démarche éthique en réanimation conduit les soignants à se mettre en mouvement en vue de progresser vers une pratique clinique pluriprofessionnelle du singulier éclairée et soucieuse de pertinence.

La démarche éthique dans le contexte des affections chroniques conduit les soignants à se mettre en mouvement en vue de progresser vers une pratique clinique pluriprofession­nelle du singulier éclairée et soucieuse de pertinence.

La démarche éthique en santé mentale conduit les soignants à se mettre en mouvement en vue de progresser vers une pratique clinique pluriprofessionnelle du singulier éclairée et soucieuse de pertinence.

Mettre sa vie en danger ou se donner la mort est souvent le résultat de motivations obscures et complexes qui méritent d’être identifiées et abordées sous l’angle de la souf­france et de la perception qu’en ont les différents professionnels.

Le souci d’une relation pertinente à la personne âgée, quels que soient les troubles qu’elle présente, fait appel tant aux connaissances des professionnels qu’à leur capacité de mener un raisonnement partagé en équipe.

Les comportements perçus comme difficiles conduisent parfois les soignants à réduire la personne à la difficulté ressentie ce qui peut provoquer un arrêt de la pensée et déboucher sur une incompréhension des composantes de la situation.

Identifier ce qui est juste et bien dans une situation humaine par nature singulière, repré­sente le fondement de la préoccupation éthique dans les pratiques. Cela fait appel à un travail d’équipe ancré dans le souci d’un raisonnement partagé de qualité et dans la construction d’un accompagnement dans lequel être et faire sont liés dans la perspective de répondre de manière personnalisée à la demande d’aide de la personne ou d’un groupe de personne.

La pensée soignante posée sur le refus de soins et l’obstination déraisonnable s’appuie sur le sens et les orientations philosophiques du soin porté aux personnes et de l’accompagnement qu’elles requièrent. La réflexion éthique, à partir de certains principes fondamentaux, des valeurs et des buts, a pour objectifs d’identifier les besoins et aspirations des personnes afin de les intégrer le mieux possible dans leur accompagnement. Celui-ci se construit en tenant compte de l’application du droit et de la déontologie, en clarifiant la pensée morale afin de garantir le respect de la personne.

Le refus de soins se présente comme le début d’une conversation avec la personne qui refuse et qui peut aider les soignants à trouver la juste voie entre la tentation de vouloir imposer et le risque d’abandonner.

Le refus d’aide et de soins se présente comme le début d’une conversation avec la personne qui refuse et qui peut aider les soignants à trouver la juste voie entre la tentation de vouloir imposer et le risque d’abandonner.